Le tribunal rejette la demande de « liberté provisoire » à l’accusé Abdoulaye Diaby ancien ministre de la santé du CNDD pour l’enterrement son épouse

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Le procès des massacres du 28 septembre 2009 a repris ce mardi devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry avec la comparution de parties civiles. À la reprise d’une suspension, le Conseil de l’accusé colonel Abdoulaye Diaby ministre de la santé du CNDD au moment des faits. Me Mara Mbombi a demandé la clémence du tribunal pour son client afin qu’il puisse assister à l’enterrement de son épouse décédée ce mardi 16 mai.

En réaction, le ministère public et les avocats de la partie civile ont apposé un rejet catégorique à cette demande soutenant qu’il n’y a aucune base légale à la demande formulée par le conseil du colonel Diaby. Pire, « de risques de troubles sociaux peuvent survenir en tenant compte de la gravité des faits pour lesquels Colonel Diaby et autres sont devant ce tribunal.

« L’article 244 du code pénal prévoit une liberté en tout état de cause » rétorque Me Mara qui précise n’avoir pas demandé une liberté provisoire mais des mesures restrictives de liberté pour permettre à son client de participer aux obsèques de son épouse.

Après une courte suspension de l’audience, le tribunal par la voix de son président Ibrahima Sory 2 Tounkara a purement et simplement rejeté la demande. Et l’interrogatoire de la victime Thierno Ibrahima Youla a repris.