Violences lors de la marche du FNDC du 14 novembre : Comme après le massacre du 28 septembre, Sidya Touré remet presque la même copie

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La marche du FNDC contre le projet de nouvelle constitution hier jeudi a finalement tourné à des accrochages entre les forces de l’ordre et les manifestants. Précisément au niveau de Gbessia Kondébounyi (T1) où les marcheurs ont été empêchés de poursuivre leur itinéraire. Celui, allant de l’aéroport au palais du peuple alors que le gouvernorat a contre-indiqué aéroport – stade du 28 septembre via Gbessia Kondébounyi, Concasseur et Hamdallaye

A un peu près d’un kilomètre de ce théâtre des violences, le président de l’UFR échappait de bel à une attaque de son véhicule. ‘’Nous étions, nous les leaders à deux kilomètres (sic) du pont où on devrait changer de route. Mon véhicule oui c’est une grenade lacrymogène qui a été jetée vers mon chauffeur, il a évité cela et s’est coincé sur un truc, après cela moi suis sorti pour rentrer dans un autre véhicule qui n’a rien à voir avec un véhicule de police. Après les gens sont venus s’acharner et sur mon véhicule et sur le pick-up sur lequel il y avait des journalistes qui nous suivait’’ a narré Sidya Touré dans les GG sur Espace FM

A la question de savoir pourquoi le FNDC ne s’est pas plié à l’itinéraire décidé par les autorités, Sidya Touré remet la couche comme il en a fait après les regrettables événements du 28 septembre 2009. ‘’Vous savez à quelle heure nous avons eu le communiqué du gouverneur changeant l’itinéraire ? C’était la nuit la veille de la manifestation alors que tout le monde était informé à ce qu’on va aller sur l’autoroute jusqu’au palais du peuple. Comment voulez-vous qu’à 21 heures ou 23 heures qu’on puisse avertir tout ce monde-là ? La loi donne 48 heures pour ces genres de choses alors si vous le faites à 20 heures, 21 heures comment voulez-vous qu’on puisse changer quoi que ce soit’’ s’est défendu l’ancien Haut représentant du Chef de l’Etat. Un son de cloche qui rappelle un autre tenu après le massacre du 28 septembre au stade du même nom. A l’époque, le leader de l’UFR a soutenu que l’appel de Dadis (chef de la junte d’alors) demandant l’annulation de la mobilisation des forces vives est arrivé tard la nuit donc ‘’on n’avait aucune possibilité de pouvoir largement communiquer pour annuler la manifestation’’

L’ancien premier ministre sous Conté a également crié, selon ses propres mots, sa rage par rapport à la situation de son pays. ‘’La Guinée est en train d’atteindre le fond, plus d’ailleurs on s’enfonce, plus le fond recule, en un mois nous sommes à 21 morts’’ a regretté Sidya Touré tout en indexant le nouveau ministre de la sécurité (Damantang Albert, ndlr) dont la mission, selon lui, est d’agresser les leaders politiques

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