Edito : Et si Sidya était le premier vrai obstacle de Dalein !

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2020 c’est déjà demain et les états-majors politiques affûtent leurs armes pour ce rendez-vous majeur aux lendemains pour le moins incertains. A tous les niveaux l’heure est donc à la galvanisation des militants dont les voix sont essentielles pour les potentiels candidats à la conquête de l’imperium

Le hic, que l’actuel locataire de  Sekhoutoureyah entretient un sérieux doute sur ses vraies/fausses intentions de faire sauter le verrou constitutionnel et garder les clefs du palais présidentiel. Une option qui, sans être officielle divise déjà les tenants de la légalité constitutionnelle et le clan révisionniste. Comme on le sent, ce dernier multiplie les stratagèmes quasi-identiques à ceux qui en d’autres temps, avaient permis de tripatouiller la Loi fondamentale pour consacrer ce qu’on a connu. Les artisans de cette supercherie sont encore là et sont d’ailleurs pour la plupart encore aux affaires. N’oublions surtout pas les grands bénéficiaires du tournant opéré par le referendum.

Signe des temps, un tout sujet anime les débats politico-médiatiques

Il se fait qu’en tenant compte de son poids électoral Cellou Dalein Diallo est incontestablement le grand favori de la présidentielle à venir. Dans ces conditions, les principal opposant d’Alpha Condé trouverait sur son chemin un obstacle non des moindres en l’occurrence,  Sidya Touré, le président de l’Union des forces républicaines

Anciens alliés dans l’entre deux tours de la présidentielle de 2010, les deux hommes ont entretenu des relations timides en alternant une façade d’entente, des coups bas à peine voilés ou parfois très musclés.

Dans l’hypothèse où la constitution sera respectée et que, (fait inédit) le pouvoir n’aura pas son candidat,  le leader de l’UFDG devra donc manœuvrer d’abord pour garder autant que possible Sydia dans sa position actuelle à défaut de l’anéantir. Il faut relever par ailleurs que le président de l’UFR, semble déjà prendre le taureau par les cornes en misant sur une possible reconfiguration du paysage politique avec à la clé l’émergence d’un nouveau bloc. En tout cas, une première réunion certes informelle a regroupé autour de lui Dr Ousmane Kaba du PADES, le PEDN et Bah Oury qui se réclame toujours vice-président  de l’UFDG,  malgré son éviction officielle.

Ainsi, si les choses s’éclaircissent comme en pensent observateurs, l’avantage avec ce bloc pour Sidya est que des candidats comme Lansana Kouyaté, Dr  Kaba, Bah Oury pourraient ajourner leur prétention de 2020 au profit de l’enfant de Kolon qui faut-il aussi le rappeler joue pratiquement sa survie politique avec cette ultime présidentielle pour lui.

Trop vite dit remarquent certains analystes qui sont assurés que Cellou « Malin  » est loin d’avoir dit son dernier mot dans cette course infernale qui démarre ainsi.

MALICK MARCEL

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