[Contribution] Que faut-il faire à l’interne aujourd’hui pour changer positivement les choses dans nos pays? (Aboubacar Camara)

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Le mal est profond. Voici quelques pistes de solutions en 8 étapes de chirurgie plastique

1- Le premier élément primordial est de changer notre environnement, force est de constater que dans nos pays, on vit pas bien, l’environnement est sale et dégoutant;

À ce niveau, la casse oui mais responsabilité d’abord. Il est douloureux de constater que 90 % des populations ont violé le droit de construction et d’occupation en Guinée. Mais la question qu’il faille se poser est de savoir si ces 90% sont tous réellement responsables de leur sort dans le déguerpissement. C’est du entêtement de leur part ou de la tromperie de l’administration.

L’État a l’obligation de procéder à une vérification profonde et saine afin de situer les responsabilités. Il convient à ce niveau de signaler d’entrée de jeu que l’administration à travers ses démembrements avait le 1er rôle, celui d’empêcher l’occupation d’un domaine ou espace d’intérêt ou d’utilité publique par des citoyens en quête du bien-être car, aucune mère ne laisserait son enfant s’approcher d’un puits connaissant son danger mortel. Ce rapport de l’administration est très important pour la postérité.

2- Il faut sortir nos administrations des grandes définitions mondaines, on a besoin de plus d’ouvriers pour changer notre façon de vivre par une transformation rapide du milieu. Je suis désolé mais, on ne peut pas suivre l’évolution du monde et participer à cette ascension si nous-mêmes on est sous le joug de la faim mentale;

3- Il faut arrêter nos idioties sur la monnaie (billets de banque) car, ce n’est pas la richesse, notre bonheur est sous nos pieds, je veux parler de la terre. Il faut l’exploiter de façon raisonnable c’est à dire renouvelable avec l’agriculture;

4- La priorité des priorités permettez le pléonasme c’est de travailler en sorte que chacun puisse manger à sa faim, une fois cela est fait, nous pourrons mieux utiliser notre cerceau à tous les niveaux;

5- Il faut montrer aux jeunes et j’insiste la dessus, que la science est universelle, c’est à dire que partout dans le monde les mêmes conditions naturelles donnent les mêmes résultats, seule la recherche paye vraiment;

6- Il faut également éloigner des jeunes surtout ceux qui apprennent, la mentalité naufragée de certains religieux qui empêchent ces derniers d’utiliser convenablement tout le potentiel de leur crâne, le fatalisme exacerbé est un frein au développement. Que cela soit su au passage;

7- Il faut arrêter de faire la même chose et s’attendre à un autre résultat, nous avons besoin d’une refonte totale de nos systèmes de gouvernance et de gestion. Il faut commencer à réfléchir localement en ayant en vue les vraies réalités de nos pays. Les boites de conserve ne peuvent pas nourrir une nation, il faut en fabriquer localement, si vous voyez où je veux en venir;

8- Il est impératif que les dirigeants à tous les niveaux soient l’exemple parfait devant une population qui a soif du changement, je propose par exemple que:
a . Tous les dignitaires du pays se fassent soigner sur place et mieux dans les hôpitaux publics (cela pourrait aider à mieux financer les infrastructures sanitaires publiques);
b . La scolarisation obligatoire de tous les enfants de tous les hauts cadres de l’administration publique dans les établissements d’enseignement publics;
c . La reconnaissance du travail bien accompli soit un sacerdoce pour toute la nation et de façon significative et continuelle etc.
Comme le dirait l’autre, la loi a une seule façon d’être dite c’est : « quiconque…ou celui qui… »

Essayons ces choses là et vous verrez la suite…

MoToCo (Mouvement Tous Coupables). À qui la faute?

Aboubacar Camara, président par intérim URTELGUI